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abbé raymond cazaban - Page 2

  • Les 95 ans de l’abbé Raymond Cazaban

    abbé raymond cazaban,lictp chalabreA l’initiative de l’association Liens et initiatives citoyennes en Terre Privilégiée (LicTP), une invitation est lancée en direction de la communauté du Pays du Chalabrais : « Ensemble, fêtons les 95 ans de l’abbé Raymond Cazaban ». Ainsi, le jeudi 10 novembre prochain, à 17 h 30 salle de la place Charles-Amouroux, chacun est invité à se joindre au dîner sous forme d’auberge espagnole, pour fêter l’anniversaire de l’abbé.

    Les personnes souhaitant participer au repas sous forme d’entrée, plat, gâteaux, boissons et autres, peuvent confirmer leur participation en utilisant le formulaire ci-dessous.

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    Pour celles et ceux qui souhaitent participer à un cadeau, contacter Roland Da Costa (06 84 78 46 70), Dolorès Razeyre (06 74 78 11 53) ou Bernadette Larrue (07 69 93 21 44), par espèces ou par chèques au nom de l’association LicTP. Une boîte sera également prévue le jour même pour collecter les dons des personnes qui n’auront pas eu la possibilité de participer.

    « Des animations musicales sont prévues, nous comptons sur votre participation et serons heureux de vous compter parmi nous. Veuillez envoyer votre réponse avant le lundi 7 novembre ». 

    n.b : L'abbé n'est pas au courant de la fête qui se prépare, il est expressément recommandé à chacune et chacun de rester discret.

  • Journée inaugurale au Calvaire, avec Monseigneur Planet

    ensemble pour le calvaire,monseigneur planet,abbé raymond cazaban,michel alegreLe tableau restauré a été dévoilé par Monseigneur Planet.

    Samedi 12 septembre, le chemin de croix permettant d’accéder à la petite chapelle dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs retrouvait ses pèlerins, invités à découvrir le travail de sauvegarde du patrimoine entrepris par l’association Ensemble pour le Calvaire. Entre les mains d’un groupe de bénévoles fédérés depuis 2007, l’héritage légué par la congrégation des marguilliers fait depuis l’objet d’attentions régulières. Afin que ce lieu de prières qui servait autrefois à la réparation des âmes, retrouve un peu de son lustre d'antan.

    Aux quatre vents depuis 1849, date de leur dernière restauration, les quatorze stations du chemin de croix ont été réhabilitées et de plus, portent l’oeuvre créée par l’artiste Henri Guérin, disparu en 2009. Quatorze lavis d’encre, inspirés du texte « Le Chemin de la Croix » de Paul Claudel, pour une superbe réalisation, présentée au terme d’une messe célébrée en la chapelle par Monseigneur Planet, évêque de Carcassonne, assisté de l’abbé Raymond Cazaban.

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    Autre temps fort de cette journée cultuelle et culturelle, le dévoilement d’un tableau datant du XVIIe siècle et représentant Le Repas de la Sainte Famille, restauré par Elisa Hermer Pietri (photo ci-dessus). Rendue à la lumière, cette huile sur toile non signée met en scène Marie, Joseph et Jésus, accompagnés de l’ange Gabriel, juste avant la fuite en Egypte. Les étapes de la restauration ont été présentées dans le détail par Elisa Hermer Pietri, avant que chacun ne se retrouve sur le belvédère faisant face aux petites Pyrénées, sous la cloche donnée par Jehan Antoine de Bruyères en 1630. Auparavant, Michel Alegre président de l’association Ensemble pour le Calvaire avait dressé un historique de la chapelle, et adressé des remerciements en direction de l’ensemble des partenaires associés à ces réalisations.

    Un repas partagé aux abords de l’ermitage a permis de conclure une journée riche en temps forts, pour laquelle les successeurs du Sieur Joseph Fontanilles, marguillier en 1691, méritent les plus vives félicitations.

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    Rassemblement avant le départ vers le chemin de croix

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    Les pèlerins se sont succédés afin de donner lecture du texte de Paul Claudel, à chacune des stations du Calvaire. Gille Romero intervient au pied de la quatorzième et ultime station.  

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    L'accueil de Monseigneur Planet sur le parvis de la chapelle, aux côtés de l’abbé Raymond Cazaban

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    Monseigneur Planet et l’abbé Raymond Cazaban ont célébré une messe, assistés de Françoise Avargues 

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    A l'issue de la messe, un historique de la chapelle a été présenté par Ensemble pour le Calvaire et son président

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    L'assistance attentive aux explications données par Elisa Hermer Pietri

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    Sophie Guérin Gasc a proposé une analyse des créations d'Henri Guérin, apposées sur les stations : « La figuration reste symbolique, les attitudes construisent les scènes et permettent de les identifier »

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    Michel Alegre tient dans sa main un des derniers sinon le dernier vestige de l'ancien chemin de croix

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    Monseigneur Planet libéré lui aussi de son masque, sous l'œil bienveillant de la Vierge

  • C’était hier : Monseigneur Planet en visite à la chapelle du Calvaire

    L’article mis en ligne avait été publié dans l’Indépendant, édition du dimanche 18 avril 2010.

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    Monseigneur Planet et l'abbé Cazaban ont accueilli les fidèles

    (photo archives avril 2010).

    A l'image des chemins empruntés par les pèlerins faisant route vers Saint-Jacques de Compostelle, le sentier qui mène jusqu'à la chapelle du Calvaire connaît une fréquentation grandissante. Depuis plusieurs mois maintenant, la chapelle échappe ainsi à sa solitude, grâce à l'initiative de l'Association pour la Rénovation de la Chapelle, présidée par Yves Saddier. A l'image de la congrégation des « marguilliers », qui prenait part dans les années 1700 aux dépenses inhérentes au nécessaire entretien du calvaire, l'association oeuvre afin de rendre son lustre d'antan à un lieu de prières qui servait à la réparation des âmes. 

    A l'instigation des bénévoles réunis autour du président Yves Saddier et de Jean-Jacques Aulombard directeur de l'hôpital local, une centaine de personnes se sont retrouvées jeudi 15 avril, pour assister à une messe célébrée par Monseigneur Planet, Evêque de Carcassonne. Ce dernier était assisté en la circonstance par l'abbé Raymond Cazaban, l'abbé Paul Delpech et les religieuses de la Présentation de Marie. Cette cérémonie très émouvante dans la chapelle rénovée a été suivie d'un repas fraternel partagé face aux Pyrénées enneigées. Chacun a pu apprécier la qualité des travaux effectués, lesquels effacent au fil des jours les marques laissées par le temps sur la petite chapelle dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs.

  • Après le virus, « il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée »

    abbé raymond cazaban,église notre-dame

    La prière universelle à huis clos de l'abbé Raymond Cazaban

    Depuis près d’un mois, les lieux de prière n’accueillent personne mais en cette semaine pascale, la nef de l’église Notre-Dame emplie de lumière, a tout de même vibré. A la faveur des messes du Jeudi saint et du dimanche de Pâques, célébrées à huis clos par l’abbé Raymond Cazaban : « Il faut garder le sourire ! ». De retour de sa promenade quotidienne, l’abbé Raymond Cazaban, échange quelques mots, à distance, en arborant ce sourire « qui doit nous aider à poursuivre le chemin ».

    Quelle perception avez-vous de la crise que nous traversons ?

    « Plus qu’une crise, nous sommes soumis à la virulence d’un virus que nous ne connaissions pas. Il passe nos frontières, il mord, il tue. Tout ou presque s’est arrêté. Partout. Nos rêves, jusqu’à la démesure, nous ont renvoyé à la mesure humaine et nous avons eu peur ».

    Cette situation peut-elle s’inscrire dans le temps ?

    « Déjà le sida nous avait laissé un goût amer, n’épargnant ni vieux ni jeunes. Nous n’avions contre lui ni remède, ni contre poison. Il a fallu longtemps… Nous avions même accusé tel ou tel de s’être laissé prendre par sa faute. Aujourd’hui nous n’oserions plus ».

    Que vous inspirent les attitudes induites par cette pandémie ?  

    « Sourcilleux comme nous sommes de la moindre atteinte à nos libertés, nous avons accepté d’un seul coeur de perdre nos aises et nos mobilités, pour ne pas risquer d’être complices de l’épidémie. J’aime que nous soutenions nos soignants, diplômés ou bénévoles. Ils sont chaque jour les plus exposés pour soigner et guérir. Ils ont aussi des enfants, des amis, dont la crainte du pire tourmente leur prière et leur espérance ».

    A qui s’adressait votre homélie de Pâques, à huis clos ?

    « Je prie pour les milliers de familles en deuil. Je sais qu’elles seront inconsolables. Le prix du sang, quand il faut le payer, est à prix cher, pour tous ceux qui demeurent confinés et qui connaîtront l’après ».

    Comment pressentez-vous cet après ?

    « Après ? Il faudra tout remettre à plat, dans une mondialisation détraquée, où les sous se feront plus rares, dans nos entreprises mises à mal. Et le virus ne sera pas pour autant éradiqué : il continuera à vivre dans nos rues. Tandis que notre science tentera de le vaincre, notre générosité, renouvelée dans ce drame, se saura plus humaine dans le respect de nos fragilités ».